Lundi 7 novembre, 8h30, Malte. La lumière commence à percer à travers les rideaux. Olivier ronfle encore, témoignage d’une soirée chargée, Pedro commence à se réveiller, toujours d’humeur égale, malgré des signes de fatigue.
Je suis aux prises avec une gueule de bois format familial. J’ai pourtant l’habitude de gérer les lendemains de soirée qui déchantent. Mais là, c’est un peu différent.
C’est ma première gueule de bois bloodbowlistique.
Hier soir, nous avons célébré le sacre des cocoripow et de justicium. Ce qui fait très plaisir pour eux. Déjà pour justicium qui rêvait de ce trophée depuis très longtemps, faisant de lui un de nos rares champions du monde / champion d’Europe. Bravo mec. Et pour les cocoripow, car au delà de la perf c’est surtout de bon augure pour la World Cup, pour une équipe qui sera renforcée entre autre par un olivier dulac toujours plus on fire et récemment numéro 1 mondial NAF.
Deux résultats qui accentuent, par effet de contraste, celui de mon EDF. 12eme donc. Une des pires performances de l’histoire, sinon la pire. Je n’ai pas le track record en tête.
On pourra trouver des explications à ce résultat, que chaque faction de la communauté construira à l’aune de sa vision du jeu.
« Ils ont juste pas eu de chatte » pour les uns.
« ils étaient pas au niveau » pour les autres.
« Ils avaient pas le mental » pour quelques uns.
La vérité se trouve sans doute quelque part entre ces points de vue, irréconciliables depuis quelques années, lorsque des discussions un peu définitives faisaient rages autour de l’EDF.
Au delà du résultat, sur lequel la communauté reviendra sûrement beaucoup longtemps, Il m’a paru approprié d’écrire un bilan de l’année écoulée.
un genre de retour d’expérience d’un primo-sélectionneur, ce qui a marché et ce que je referais différemment.
J’ai aussi eu envie de partager avec la communauté les réponses au questions que l’on me pose fréquemment comme « alors c’est comment de ne pas jouer » « et l’eurobowl, c’est comment » ou enfin « ça joue fort en face ? »
La petite histoire de la découverte d’un tournoi hors norme, par une équipe non issue du sérail.
Spoiler alert :Comme je le dis plus haut, ce n’est pas nouveau, il y a dans notre communauté différentes manières d’aborder notre jeu. Power gamer ou plume dans le cul, pour faire court.
Certains coachs pensent que BloodBowl est un jeu compétitif, ou tout du moins qui peut être adapté à une certaine forme de compétition, et d’autre pensent que non.
Certains coachs viennent en tournoi d’abord pour s’amuser boire des coups, et voir des potes, d’autre viennent d’abord pour l’opposition et pour gagner.
Ce n’est pas un jugement, c’est juste différentes façons d’appréhender le jeu en lui même.
Deux visions qui semblent se comprendre de moins en moins, au fil des ans.
Jusque là rien de nouveau, et pourquoi revenir là dessus ? tout simplement parce que tous mes commentaires et le retour d’expérience que je vais essayer de faire ne valent QUE si l’on considère, au moins dans une certaine mesure, que BloodBowl peut être un jeu compétitif.
En gros, ces retours ne peuvent servir que si l’on essaye de monter un projet pour gagner l’eurobowl.
Quand bien même si cet objectif a été complètement loupé cette fois ci.
Par ailleurs il s’agit d’un retour d’expérience constitué de Mon point de vue, donc d’un avis subjectif.
Pas d’une réalité factuelle.
Partant de là, tout est discutable et je suis à disposition de qui veut pour le faire, sur ce forum ou encore mieux autour d’un comptoir de tournoi.
Enfin, je vais sûrement redire ici des choses évidentes pour tout le monde, mettez ça sur le compte de l’inexpérience, prenez ça pour de la fraîcheur.
TL/DRPour ceux qui auraient la flemme de lire jusqu’au bout, voici un aperçu rapide des conclusions que je tire à l’instant T sur cet eurobowl.
- Oui il y a certains matchs qui se sont retournés à la chatte, par exemple quand l’Allemand de Nico rentre une traversée en Orc.
Nos adversaires aussi ont eu leur lots de poubelles, comme quand l’espagnol de ripper ne rentre aucun saut en slann.
Mais à quoi bon gloser sur la nécéssaire quantité de chatte qu’il faut pour gagner, quand cet élément est impossible à maitriser.
- Oui, une partie de l’équipe a sombré avant même le début de la ronde 6, pendant laquelle les visages étaient marqués et les morals en miettes.
- Mais Non, mes joueurs n’étaient pas en dessous en terme de niveau de jeu. Loin s’en faut. Nous avons globalement fait jeu égal avec l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, qui jouent les premières places du tournoi. La Pologne nous a mis une dégelée de derrière les fagots, mais la technique brut n’était pas en cause. Voir le point deux.
Retour sur l’année et le groupeNous avons vécu une année incroyable.
La fin de celle ci me donne l’occasion de faire publiquement ce que j’ai déjà fait en privé, remercier mes joueurs, et remercier la communauté.
Les joueurs Nous connaissions très peu pour la plupart, voir pas du tout pour certains. J’ai découvert des mecs en or massif, avec qui quelque chose s’est cristallisé au fil des mois. Le fameux effet EDF sans doute. Celui la dont les reliques comme Pedro et Daz parlent.
Merci Foxxx, Ripper Raztout, Pedro, Daz, Feerikon, Davouille, Olivier dulac et Acryosis.
Merci d’avoir cru au projet.
Merci d’avoir tout mis en œuvre pour se préparer au mieux.
Merci d’avoir participé aux discussions, à l’animation de notre discord interne et au debrief de match.
Merci d’avoir poncé fumbbl.
L’année se termine avec le sentiment du devoir non-accompli comme disaient certain coach, et nous réintégrons tous nos ligues.
Farewell guys, On se revoit à la World Cup.
A la communauté Merci à tous.
L’histoire a commencé avec vos voix sur le forum, elle se termine avec vos messages de soutien sur discord.
Pas nécessairement en provenance des mêmes personnes d’ailleurs, puisque nous avons reçu des « aller les bleus » de coach notoirement non séduits par le projet initial.
Nous entendions la ferveur de vos encouragements à travers la Méditerranée.
C’était incroyable.
De grand merci pour ça.
Merci à tous les coachs qui se sont reconnu dans le projet, et qui nous l’ont fait savoir en tournoi ou sur différents réseaux.
Merci à tout ceux qui au contraire étaient réticents d’avoir modéré leurs ardeurs, en nous permettant de développer sereinement le projet que nous avions en tête.
Merci à tous nos sparring partners fumbbl, ceux de la superligue. du Tour de France de l’EDF et les coachs seuls qui ont contribué à nos entraînements.
Merci à mes potos Holleb et Chavrouze d’avoir géré la ligue de bordeaux en mon absence.
Le capitaine non joueur Après ces remerciement façon Césars, La question qui revient le plus souvent, c’est « c’est pas trop dur de pas jouer ? »
Non.
De mon point de vue j’ai joué.
Un chef d’orchestre joue pendant le concert.
Il joue de l’orchestre.
Je pensais qu’il y aurait beaucoup plus de temps mort pendant les matchs, mais en fait ça défile à une vitesse de fou, et il se passe tout le temps quelque chose sur un terrain.
Le défi de faire vivre les matchs en temps réel a la communauté que je m’étais posé m’a obligé a essayer de ne passer à côté d’aucun fait de jeu, ou d’en rater un minimum.
J’ai donc passé mon temps à naviguer entre les matchs, en essayant de juger la situation et les rapports de force potentiels à chaque moment.
J’ai trouvé cette expérience géniale. Vraiment une autre forme de jeu. J’étais complètement dans les matchs de mes joueurs. J’ai pris un pied gigantesque c’est une expérience que je ne peux que recommander.
L’autre boulot du capitaine c’est de définir les orientations de ronde. Les matchs nuls à conserver, les victoires à aller chercher. Au final les décisions ne m’ont pas paru très dures à prendre, car les éléments sont souvent assez objectifs :
- quel est l’état de la situation générale sur la ronde ?
- l’état des situations particulières sur chaque match
- Quel est le niveau de risque que le joueur estime pour aller upgrader ou conserver son résultat ?
- Quelles sont ses possibilités de tenir le résultat ?
Ça ne m’a pas paru dingue de complexité en matière de choix à faire.
Sauf une fois.
Contre les Allemands.
La question s’est posée clairement. La ronde était à 2-2-2 à ce moment là. Le nul de Nico, sur lequel je comptais, vient de basculer en défaite, à l’issue d’un match dégueulasse.
Reste Ripper et Raztout en jeu.
Raztout peut tenir le nul facilement, sans grand risque de contre, la win est accrochable au prix d’une série de traversée de skink.
Ripper, secoué par un Arioso très affûté peut jouer le nul sans trop de soucis, mais peu aussi tenter d’aller chercher la win en s’exposant à un contre en cas de pépin.
Les deux matchs sont à 0-0.
Il nous faut une victoire de ronde pour aller rejoindre les Danois en table 1 pour la finale.
J’ai décidé à ce moment là de tout tenter pour essayer d’arracher une victoire sur une des deux tables. On est là pour la gagne.
Je leur demande a TOUS LES DEUX, d’aller chercher une victoire.
La douzième place pointe sans doute son nez a ce moment là.
Avec le recul c’était peut-être pas la meilleure option. L’option la plus logique aurait peut-être été de conserver le nul chez Ripper et de tenter la win chez Raztout. Au vu des probabilités respectives.
C’est sans doute plus facile à dire maintenant.
Mais j’ai choisi le All-in, donc Go.
Ripper paye un as sur un premier paquet du tour, et se fait contrer.
La traversée de Raztout s’arrête après que seul le porteur soit passé, le laissant complètement en estafette et séché après un 3D bloc relancé.
Aucune des deux options ne passe, ce qui met fin à nos espoirs et le pire scénario se déroule nous envoyant loin derrière. Bref.
Donc tout ça pour dire que je pense que le sélectionneur non-joueur a un vrai impact sur l’équipe.
Pour en avoir discuté un peu avec les joueurs, il semble que cela soit une vraie plus value pour eux en terme de support logistique, de soutien et de communication.
Ça leur permet de se concentrer uniquement sur leur match.
Le groupe de joueursLe capitaine non joueur a un autre avantage, celui de pouvoir remplacer au pied levé un joueur qui ferait défection.
Cela suppose de s’entraîner comme les autres et en même temps ça participe à l’émulation générale.
En revanche, en un an il peut se passer énormément de choses, et on l’a vu encore cette année, le 8 de départ n’est pas forcément celui que l’on emmène finalement au tournoi.
J’ai pas mal stressé cette année en espérant que rien n’empêcherait un ou plusieurs joueurs de monter dans l’avion, me propulsant alors dans les 8.
Si c’était à refaire, pour être sûr d’arriver avec un line Up! solide, je pense que je réfléchirais un peu plus à la possibilité de constituer un groupe France europen. Surtout en période de Covid, avec le recul partir avec 8 joueurs secs, était un pari très risqué.
Ceci étant constituer et faire vivre un groupe de remplaçant n’est pas facile à faire. Il faut être capable d’assumer le rôle de doublure sans que les velléités ne pourrissent l’ambiance.
Tout en étant prêt à s’investir autant que les autres, pour un europen, que tu ne joues pas avec tes potes par dessus le marché.
C’est un peu dur à avaler et ça se comprend. Il y a un équilibre à trouver.
L’EurobowlC’est donc ça l’Eurobowl.
C’était une première pour une bonne partie de l’équipe. Moi y compris.
J’ai découvert un tournois d’une intensité simplement hors norme. Qui suscite des émotions bloodbowlistiques que je n’ai jamais vécu jusque là. Ni en Europen, ni à la coupe du monde.
Déjà parce que L’eurobowl représente l’aboutissement, en quelques heures d’une année d’entrainement, potentiellement assez exigeant.
Pendant un an, tous les matchs que l’on joue sont concentrés vers cet objectif.
Dans tous les tournois, l’équipe de France est un sujet de discussion. L’objectif est omniprésent.
C’est ici ou le spoiler alert prend tout son sens.
Car si l’on part du principe que BloodBowl est un jeu que l’on peut pratiquer en compétition, il est logique de s’entrainer pour essayer d’améliorer son jeu.
Donc jouer beaucoup.
Cela signifie y consacrer du temps, de l’énergie et souvent de l’argent.
Donc quand on veut préparer un tournoi, pour se mettre dans les meilleures conditions de victoire, cela requiert de s’y investir.
Cet investissement matériel entraine mécaniquement un investissement affectif. Parfois important.
Et quand le jour J se présente on a envie de voir qu’on a pas fait tout ça pour rien.
On a envie d’aller décrocher la lune.
On a l’obligation de résultats que nous nous sommes fixés.
On joue tendus comme des arbalètes.
La tension ne se manifeste pas forcément dans les rapports humains, on reste friendly avec nos adversaires, et soudés entre nous. Mais on est pas là pour déconner.
Et on aime ça ! Cet état est génial. La grinta.
Et la plupart des adversaires que nous avons joué, je crois, partagent cette grinta. Ce qui donne des matchs extrêmement serrés pour la plupart.
Je disais en introduction avoir découvert un tournoi particulièrement intense.
Est-ce que je ne m’y attendais ? Oui et Non.
En tout cas pas vraiment de cette façon.
Tout au long de l’année nous avons pu nous frotter a des joueurs internationaux étrangers sur fumbbl ou irl. Je m’attendais à être éblouis à chaque fois.
Et ben…. Pas tant que ça. Les mecs sont humains en fait.
Il y a, je pense un ou deux joueurs par équipe qui font des trucs de fou, des dirold ou des frikipe par exemple.
Mais le reste des joueurs d’une équipe de huit internationaux est largement à portée de canon de beaucoup de joueurs français, fut-ils bien entraînés.
Raztout a clairement dominé Yena en 1er mi-temps même si le résultat dit l’inverse.
Un niveau plutôt accrochable en moyenne donc.
MAIS.
Quand je dis accrochable, c’est, je le répète, au prix d’un match souvent extrêmement disputé ou chaque action doit être réfléchie et ses impacts mesurés.
Faire 3 match d’affilée dans ces conditions vous laisse complètement rincé.
Et plus vous êtes rincé moins vous êtes lucide. Moins vous êtes lucide plus vous avez de chances de faire une connerie. C’est aussi simple que ça.
Et cette intensité là, je m’y attendais, mais pas dans ces proportions. C’est vraiment épuisant. Avec l’habitude ça doit se tasser, mais la première elle pique.
Nico, qui avait joué la dernière fois il y a 10ans a pu témoigner de l’augmentation très importante de l’intensité moyenne de la compétition.
Par ailleurs la fatigue accumulée, la tension des matchs et la pression d’avoir la communauté derrière jouent un rôle démultiplicateur dans le ressenti des émotions.
Quand on gagne une ronde c’est génial.
Quand on perd c’est un coup de poing.
Quand on sait qu’on est fini c’est abominable.
Encore une fois, peut-être qu’une part de la communauté n’est pas prête à entendre ce genre de compte rendu, pour un jeu de petits bonshommes.
et je le conçoit tout à fait.
Trop d’implication.
Trop d’affect.
Sans doute.
Mais la, j’ai pas d’autre argument que la réalité d’un ressenti d’un baptême.
Alors oui, ça n’est qu’un jeu. Et ça n’est qu’un tournoi. Mais quel pied putain.
L’eurobowl 2022Sur la mouture 2022 de l’événement, vous savez déjà presque tout, puisque j’ai couvert l’événement aussi précisément que possible.
Mais Pour aller un cran plus loin dans le détail des évènements chaque joueur est en train de réaliser un compte rendu détaillés des 6 matchs joués ce week-end.
Nous les publieront bientôt.
Je ne vais pas revenir plus en détail sur le résultat, ni trouver le pourquoi du comment.
Un eurobowl ne se joue a pas grand chose, c’était le cas aussi pour nous, jusqu’à la ronde 5.
La ronde 6 anecdotique débouche sur un classement abyssal, à la mesure de la déception de l’équipe.
Mais les chiffres sont là et le bilan comptable est assez difficilement défendable. Faisons l’exercice malgré tout, pour qui s’intéresserait à un analyse plus fine.
Il y a sans doute plusieurs points où nous aurions pus faire mieux.
Par exemple, sur la lecture de la meta et du ruleset. Je pense que nous avons été un peu léger sur ce point, en anticipant mal le nombre d’équipe lourdes en face de nous.
Le choix de certain roster n’était donc peut-être pas les plus adaptés, les amazones ou les morts-vivants par exemple.
Si c’était à refaire j’organiserais des sessions d’échange au sein de l’équipe pour partager les visions du règlement et des roster en forme.
Dans mon approche je souhaitais que chaque joueurs choisisse librement son roster afin qu’il prenne du plaisir avec, pour le poncer toute l’année.
Je reste convaincu que cette approche est bonne, mais dans ce processus chaque joueur s’est trouvé un peu seul face à sa lecture de la meta, personne ne voulant prendre le risque d’ingérence en donnant des conseils.
Sauf Olivier peut être qui attira notre attention sur le roster orc. Indication que je balayais d’un revers de main, sans doute un peu trop rapidement.
Il serait sans doute bon de partager davantage, pour aboutir à la construction d’un pool de roster jouable.
La question s’est par exemple posé sur les halfling - tu m’étonnes me direz vous - lorsque le règlement a été modifié pour nerfer l’utilisation des champions.
Eric ayant même évoqué la possibilité de laisser sa place suite à ce nerf. Avant de constater que le roster restait jouable bien que moins performant.
L’autre axe d’amélioration concerne évidemment la gestion mentale et physique de l’événement. La fatigue est un élément clef.
Sur lequel il y a un certain nombre d’idées intéressantes à explorer, mais qui vont me faire passer pour un malade si je les évoque.
ConclusionJe recommande a tout le monde de pouvoir vivre cette expérience. C’est assez incroyable. Bloodbowlistiquement s’entend.
Mais un dernier conseil, si je peux me permettre, à ceux qui voudraient se présenter en tant que sélectionneur:
allez y avec la grinta et croyez en vos chances de victoire.
Prenez vous au jeu du sélectionneur, choisissez des profils de joueurs, construisez un projet qui vous ressemble et investissez vous.
Je ne parle pas de niveau. Je parle d’investissement.
Préparez l’événement comme un gros rendez vous, mettez y de l’affect et vous vivrez des moments incroyables dans la désillusion ou dans l’euphorie.
Le tournoi est surtout spécial pour ce qu'on y met, plus que pour ce qu'on y trouve.
A mon avis, aller à l’euro Bowl juste par curiosité c’est comme aller en boîte de nuit en jogging.
On risque de rater une belle occasion.
Mon mandat se termine le 13 novembre au soir après la réunion des capitaines, qui semble devoir aborder des sujets intéressants comme les modalités d’organisation des Eurobowl à venir.
Je vous tiens au courant.
Prenez soin de vous, je vous rend l’équipe de France comme je l’ai trouvé,
sans avoir réussi à accrocher une jolie ligne au palmarès, et croyez bien que je le regrette.
Bloodbowlistiquement vôtre,
Bagouze.