Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe)
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Le Bon Nauth
Tyra
dragou
"Go The Hakes !!"
Ashrame
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Ashrame
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Sujet: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Ven 24 Nov - 13:04
’’ Alicante la joyeuse’’:
La coupe du monde c’est toujours un moment particulier qui se joue en trois temps !
Le premier temps, c’est le temps des copains et de l’aventure, quand le temps va et vient, on ne pense à rien malgré ses blessures !
C’est pendant ce temps qu’on constitue son équipe, sa squad, qu’on étudie le ruleset et qu’on réfléchit aux rosters. C’est le temps de l’insouciance !
Le deuxième temps, c’est le temps de l’entrainement. On a choisi les rosters, on se dit pendant les entrainements qu’on est les rois du monde, et qu’éternellement il y aura dans nos dés tous le ciel bleu !
C’est pendant ce temps qu’on s’entraine, qu’on progresse et qu’on gagne en confiance, prérequis nécessaire au succès. Les potes deviennent des partenaires, l’équipe se crée, son esprit se forme laissant naître un espoir : « et si… »
Le troisième temps, c’est le temps du tournoi. Ca vous met au cœur, beaucoup de chaleur et de bonheur. On commence les matchs et le coeur bat plus vite, Et l'on est tout heureux d'être plus de deux ! Certaines équipes explosent, d’autres se révèlent. Parce que c’est dans le dur qu’on voit qui on est, ce qu’on a dans le ventre. Mais quoi qu’on fasse on ne joue pas pour nous, non, on joue pour l’équipe, on vit et on meurt ensemble ! What else.
Bon aujourd’hui je vais vous parler des Brutes et de notre World Cup. Les Brutes c’est mon équipe enfin notre équipe ! Vous n’y trouverez que des joueurs de qualité au physique impressionnant. Des gars en or avec qui on a gagné La CDV deux fois, le Hord’bowl, le Maule Bowl, le Dragon Bowl enfin tous les tournois en Bowl ou presque !
Notre devise est simple, elle nous est venue une nuit, à Lyon:
« Qui sait si l'inconnu qui dort sur l’matelat en dessous de toi, Mêlant ses ronflements épiques aux orgueilleux jets de dés N'est pas cet étranger devenu Brute de France Non par le sang reçu, ni sa régionalité Mais par le sang versé, et sa victoire amplement méritée ! »
Les Brutes, vous les connaissez forcément ! Notre Capitaine c’est Tyra, ou Dézale que vous l’ayez connu avant ou après. C’est un chic type qui n’hésite pas à donner de sa personne pour nous conduire toujours plus loin, toujours plus haut. C’est un partenaire hors pair au talent certain. Il a une vision du jeu et une vitesse d’exécution qui laisse pantois. Le meilleur d’entre nous assurément !
Vient ensuite Acryosis. Acryo c’est un roc, c’est un cap, que dis-je un cap, c’est une péninsule ! il a une amplitude et un volume de jeu juste énorme ! C’est le seul coach jouant lézard que je connais, qui se réjouit de tomber contre des sylvains … et son bilan extraordinaire contre cette race ne fait que confirmer tout le bien que je pense de lui !
Puis Fabinou l’insoumis, aka Kaazor. Kaazor c’est … je n’ai pas vraiment de mot pour le décrire. C’est le cœur des Brutes. Celui sur qui on peut compter, qui ne lâche rien, qui a toujours le petit mot qu’il faut, et le comportement qui permet à tous de se sentir chez eux, en famille !
Et ensuite RelaxMax. Vous ne devez pas l’connaitre car il ne fait pas beaucoup de tournoi et c’est TELLEMENT DOMMAGE ! C’est un diamant à l’état Brutes ! Il ne lui manque qu’un peu de polissage pour l’amener à un niveau stratosphérique …
Et pour pallier à la défection de Giom pour cause de « exercice de ses droits à la retraite » nous avons recruté au pied levé : Zébulon ! Alors Zéb, ke ne le connaissais pas, juste de nom et encore. Pour moi c’était l’ami sautillant de Pollux dans le manège enchanté. Nous nous sommes donc rencontrés à Alicante et que dire ? bah pas grand-chose, je l’ai vu, je l’ai observé évoluer avec nous et ça m’a frappé comme une évidence : Zébulon c’est une putain Brute ! Il a trouvé sa place comme personne, toujours de bonne humeur, curieux, désireux d’apprendre, un putain de partenaire quoi ! Solide sur ses placements, généreux dans le jeu. La rencontre avec le Zéb c’est exactement le genre de rencontre qui vous fait aimer encore et toujours plus le bloodbowl ! parce qu’on peut dire ce qu’on veut, le blood bowl ce n’est pas qu’un jeu de dé ou des saoulards beuglent en frappant la table avec leur gobelet. Non le blood bowl c’est une aventure humaine, souvent bonne, parfois désagréable, mais toujours enrichissante. Et un tournoi par équipe ne sera jamais la somme des résultats des 6 coachs qui la composent. Non, ça serait tellement réducteur. Evidemment quand tout va bien, que vous soyez en équipe ou tout seul … mais quand vous entrez dans le dur, que vous voyez vos partenaires se déliter, jet de dés après jet de dés, Je vais vous dire, la bonne entente s’effrite, la légèreté s’affaisse, et la confiance s’effondre. Et c’est précisément là que vous avez besoin d’une équipe et comme le disait ce bon vieux Tony D’Amato : « Regardez ce type à côté de vous ! Regardez-le dans les yeux ! Vous verrez un type qui foncera avec vous. Vous verrez un type qui se sacrifiera pour l’équipe parce qu’il sait que le moment venu, vous en ferez autant pour lui… C’est ça une équipe messieurs. Et aujourd’hui Soit nous jouons, là, en équipe… Soit nous nous effondrerons, en tant qu’individus. C’est ça le bloodbowl, les gars. Rien de plus. »
Et enfin pour terminer cette équipe il reste votre humble serviteur, une Brute de la deuxième heure !
Mais avant d’arriver au tournoi qui nous intéresse, je dois vous confesser, avec une certaine appréhension quand même, l’étrange histoire qui m’est arrivée quelques mois plus tôt.
Nous sommes en Juin, le 17 précisément. Il est 3h42 du matin et j’émerge d’un rêve étrange et enivrant. Rêve dans lequel une entité, que je ne saurais vraiment qualifier, m’a « convoqué » pour m’informer d’une grande nouvelle. Elle est grande, sombre, puissante, imposante, mais je ne me sens nullement impressionné, je ne suis pas n’importe qui, je suis une Brute et une Brute ça n’a peur de rien, c’est à ça qu’on la reconnait. Elle me toise de son visage sans relief et me dit :
- Tu ne gagneras plus que deux tournois cette année, lesquels choisis-tu ?
Je ne me sens pas choqué, ni oppressé, la nouvelle est ce que nous pourrions appeler « une vérité qui n’engage ou ne provoque aucune discussion ». Je sais qu’elle me dit une partie de la vérité. J’hésite, je me tate. Le lendemain commence la Lutèce et gagner la Lutèce c’est un peu un rêve de gosse, même si quand j’étais gosse, elle n’existait pas … d’où le « un peu ». Mais je vais aussi participer au German Team Bowl avec Olivier Dulac le meilleur joueur du monde encore en activité, dont la chaine youtube a révolutionné le monde du blood bowl avec ses fameux « c’est le moment idéal pour être agressif ». Vous êtes en supériorité numérique ? votre adversaire traverse une mauvaise passe ? « c’est le moment idéal pour être agressif » et d’y aller ! Vous n’avez plus qu’un joueur ? et votre adversaire risque de scorer le 3/2 ? « c’est le moment idéal pour être agressif », le match va bientôt commencé ? et vous n’avez pas encore sorti vos figurines ? « c’est le moment idéal pour être agressif » ! mais aussi avec Zahico, l’homme qui parlait à l’oreille des controleurs italiens futurs sélectionneur de l’équipe de France et Budmilka dit « le prez », président de la Lutèce et évidemment il y a aussi la World Cup. Je n’hésite pas longtemps, et je réponds d’instinct : « Le German et la Coupe du Monde, car être champion du monde … y’a pas mieux ! ». Avec le recul, en écrivant ce compte rendu succinct, je me dis que j’aurais sans doute dû limiter ma réponse aux noms des tournois…
Comme je suis un garçon honnête, j’explique dès le lendemain matin à mes partenaires de la Lutèce que « non, nous ne gagnerons pas aujourd’hui ! » et devinez quoi ? nous avons perdu … Bon ça c’était pour la partie facile ! Puis je croise Olivier Lac en compagnie d’Olivier Dulac le meilleur joueur du monde encore en activité, dont la chaine youtube a révolutionné le monde du blood bowl avec ses fameux « c’est le moment idéal pour être agressif » et je me dis que c’est effectivement le moment idéal pour leur raconter mon histoire ! Bon j’aimerai vous dire qu’il m’a cru… Brefs trêve de divergences, quelques semaines passent, nous arrivons au GTM, nous enchainons les matchs avec envie, puis arrive la rencontre la plus compliquée contre des Alféas bien décider à venir en germany pour gagner la Bowl ! Le combat est titanesque, notre capitaine Olivier Dulac le meilleur joueur du monde encore en activité, dont la chaine youtube a révolutionné le monde du blood bowl avec ses fameux « c’est le moment idéal pour être agressif », Olivier Dulac donc doute (essayer de le dire à haute voix), moi pas. Je trouve que c’est le moment idéal pour lui rappeler qu’on va gagner parce qu’on me l’a dit ! Résultat ? Victoire haut la main 3/1/0. Le reste du tournoi ne sera qu’une formalité en dépit de l’excellente résistance des copains de la LGBT, en finale ! Bilan : 5 victoires de rondes, et pas un match de perdu pour les coachs quand une prophétie se réalise, on peut dire qu’elle se réalise avec classe !
C’est donc gonflé à bloc que nous arrivons tous à Alicante dans ce qui pourrait s’apparenter à une auberginette espagnole (la vraie auberge espagnole c’était chez les Azes … respect messieurs tant pour votre parcours ahurissant que pour votre gout de l’esthétique ! et oui je parle de la villa, pas des maillots).
L’ambiance est excellente, on se croise avec les potos de la Lutèce sur la Plage, on s’interpelle avec la BBBL aux terrasses des restaurants, on se salue dans la rue et on se retrouve le soir pour le lancement de la compétition. C’est marrant de voir comment une ville peut être impactée par l’arrivée inopinée de 2300 gus ! Pendant 4 jours Alicante va vivre au rythme des joueurs de blood bowl ! Et ça, c’est énorme !
’’ Journée 1 : « I made a dream »’’:
La gestion des 23++ coachs se déroulent sans accrocs ou presque. La salle est immense, impressionnante, le bruit sourd qui en émerge vous attrape et ne vous lâche jamais. Nous commençons table 25 contre les rois des platanes ! Des espagnols fringants venus défendre les couleurs de leur pays !
Je tombe contre un Nécromantique ce qui, dans le format de la world cup est plutôt une bonne chose ! Mon adversaire est sérieux, il tient à soigner son entrée dans la compétition. Je le laisse engagé et lui offre un couloir sur le côté gauche qu’il décide de prendre avec gourmandise. Mauvaise pioche… j’arrache la balle, la récupère et contre ! Le reste du match ne sera plus, pour lui qu’une course au score et dans ce jeu là, ce sont les sylvains les plus forts ! Bilan 3-0 sans trop forcé, parfait pour se mettre en jambe ! Acryosis, Tyra et Relax gagnent aussi, Kaazor et Zebulon font contre mauvaise fortune, bon vent et arrachent le nul.
4 victoires, 2 nuls on peut dire que nous rentrons bien dans la compétition, direction maintenant table 18 pour affronter les braves patates … alors non, ce ne sont pas des bataves !
Mon adversaire sera côtelettes de chameaux (CamelChops) , un écossais bien sympathique en dépit de choix de roster plus que douteux … Cotelettes est un coach facile qui se vend au plus offrant … ou presque ! Entrainé par la possibilité de réaliser des victoires faciles avec un roster sousvalorisé pour cette coupe du monde, il est venu en skaven. Quel manque de goût, quelle manque de classe. Je regarde sous la table et je suis rassuré … il a mis de vraies chaussures… le genre de chaussure qui se ferment avec des lacets ! c’est déjà ça !
Il gagne le toss et choisi d’attaquer ! Le joueur est appliqué, attentif. Toutes mes tentatives pour arracher la balle à son porteur se soldent systématiquement par des échecs… la guigne. Je sens que je ne suis pas loin … mais rien n’y fait ! Il marque brillement tour 8 et commet sa première erreur notable : il ignore mon frénétique ! Il me reste trois relances, une formalité ! Ramassage, transmission 2+, 5 petits push (1 à deux dés… le reste n’est que formalité) et c’est l’égalisation !
1/1 à la mi-temps je suis confiant … peut être trop ! Mon arbre tout d’abord, puis mon incapacité à quitter les zones de tackle me condamnent… il me contre !
Il me reste trois tours, pas de quoi emporter le match, mais ça n’a aucune importance, autour de moi les brutes se sortent les doigts pour l’emporter. Je Kote le RO et égalise dans la foulée, il ne lui reste plus que son one turn sans Rat Ogre, ce qui risque d’être (un peu) plus compliqué ! Son placement est incertain, je sens le doute s’insinuer en lui. Il s’est compliqué la vie ! mais nuffle est taquin et le placement qui pouvait paraitre incertain pour un one turn se trouve affreusement efficace lorsqu’il y a une émeute … Je coupe le relais et le force à tenter une passe 4+ qui.. passe … ça semble plutôt logique en fait une passe qui passe. Rahhhhhhhhhhhhhhhhh défaite 3/2 … moi qui voulait faire mieux que la coupe du monde de dorbirn… c’est plutôt mal parti !
Nous l’emportons grâce à Relax, Acryo et Zebulon qui dominent leur sujet ! En route vers la troisième ronde de la journée et la table 22 contre les Artaldea car oui c’est aussi la coupe du monde, vous pouvez gagner vos matchs et descendre !
Je tombe contre des Nains du Chaos, coaché par Maru… Je suis dépite, car je sais qu’entre entre le nom du coach et celle de son équipe il me sera impossible d’en tirer quelque chose de potable. Le coach est espagnol ! ca fait du bien de rencontrer des locaux. Le coach est particulièrement sympathique.
Victoire des Brutes sans forcer, 4/0/2.
Hein ? quoi ? le match ? bah je vous l’ai dit : le coach est particulièrement sympathique ! Mes joueurs ont retrouvé leurs esprits, ils s’infiltrent, engagent et rompent comme des professionnels. score final : 3/0.
La première journée s’achève et la fatigue commence à se faire sentir. La coupe du monde ce n’est pas qu’un simple tournoi, c’est une course d’endurance qui vous attrape et nous vous lache plus. L’intensité monte crescendo et il faut absolument apprendre à ménager vos efforts pour donner le meilleur de vous-même lors des derniers matchs !
Nous avons passer avec succès cette première journée, et je ne suis pas particulièrement étonné. Je vous l’ai dit : j’ai fait un rêve … Je ne pouvais pas me douter qu’en deuxième journée j’allais me faire rouler dessus …
’’ Journée 2 : « Je me suis fait roulé dessus … »’’:
On a beau être des brutes, on en est pas moins des hommes avec leurs forces, leurs faiblesses, cette capacité un peu folle à ne laisser personne sur le bord du chemin ! et sur le bord … on a trouvé Knarf ! un joueur de l’ouest franchement sympathique et serviable. Il n’avait pas d’endroit ou crêcher, nous lui avons ouvert le nôtre. Il n’avait pas d’ami pour sortir ? nous l’avons accueilli à bras ouverts. Alors quand, pour nous remercier, il nous a proposé de nous emmener en voiture, nous faisant ainsi gagner, au bas mots, un heure de sommeil sur le trajet en navette, nous avons accepté presque immédiatement !
Je fais partis du premier convoit. Nous descendons tranquillement, il doit être 8h22 à la louche. Knarf, que nous appellerons Frank pour l’occasion, car avant d’être un pseudo inversé, c’est un homme, se rend compte qu’il est garé un peu près du rebord et qu’on ne peut pas accéder au coffre.
Frank : « je peux avancer la voiture si vous voulez »
Nous : « non pas la peine »
Frank, entrant dans la voiture, « ok »
J’ouvre la portière je pose le coussin qui ne me quitte (presque) jamais et je vérifie que j’ai bien mon portable quand soudain …
Frank à voix basse, presque inaudible : « allez j’avance »
Tout s’enchaine alors très vite, la voiture se met en branle, le frein à main se desserre, la voiture avance … sur mon pied ! Je demande gentiment à Frank de reculer en lâchant un petit : MAIS PUTAIN DE MERDE RECUL !!! PUTAIIIIIINNNNN !!!! Frank recule … je ne sens plus le bout de mon pied. J’ai 10 orteils et je viens d’en perdre 4 d’un coup ! Frank est blême, je suis sidéré… en vrai je suis toujours Ashrame, mais pour le reste du trajet je serai sidéré. Putain, on m’a roulé dessus … C’est bien la première fois que je me fais rouler dessus au sens propre ! Après une enquête rapide, il semblerait que les Cocoripow, affolé par mon rêve et notre talent aient diligenté Knarf pour nous stopper … bravo les gars, bon esprit !
La deuxième journée peut commencer. Nous sommes tous là, prêt à en découdre, s’il ne courent pas trop vite…
Nous jouons contre l’équipe de Kfoged, de retour pour être une deuxième fois champion du monde slanns, les Blocktors Without Borders. Il y a évidemment Kfoged, Ozt, Barney , ET BIIIIM sortie directement de mon maillot pour nous affronter. Moi je jouerais contre NIWnW, un coach au nom (pas si) imprononçable si vous le regarder à l’envers (MuMIN pour les plus lents), une sorte de petit hippo sympa, un truc pour les gamins. Du coup pour être dans le personnage, il s’est pris des orcs noirs ! Après m’être fait roulé dessus par Knarf, je vais me faire rouler dessus par les orcs qui vont me laver l’équipe … c’est la douche froide 1-1 …
Mais les brutes, comme vous vous en doutez car vous connaissez l’histoire, gagnent ! Zebulon est impériale contre kfoged, Relax assure et Kaazor nous ramène la victoire ! Encore une victoire pour les brutes qui ont décidé de ne pas me faire mentir ! 4 victoires, nous amène jusqu’à la table 5 ! Pendant ce temps-là les Cocoripow dominent, ils nous toisent de leur table 1 faisant ainsi rayonner l’art du blood bowl à la française ! mais ils ne sont pas les seuls… Les Chimeras, les Azes, les Azeticots et les brutes sont les 5 équipes « françaises » présentes dans les 10 premières places !
Nous rencontrons Les Machos Anonymes ! Bon pas si anonymes que ça, vu qu’on à leurs noms et à bien les regarder : pas si machos que ca non plus.
Tyra et moi sommes au fin fond du classement de notre équipe et ça… c’est pas bon, pas bon du tout. On doit porter l’équipe et c’est exactement l’inverse qu’il se passe. Du coup on tombe contre les moins forts/chanceux de nos adversaires
Je suis bien décidé à battre les nordiques de VITONATOR. Nordiques avec une star qui peut vous faire exploser une cage une fois par drive … c’est jamais simple ! Mon adversaire se positionne bien mais n’arrive pas à ramasser la balle, ce qui, contre des elfes revanchards n’est jamais une bonne idée. Je le contre une fois, puis deux, puis c’est la mi-temps ! A 2/0 je me sens plutôt confiant. Je marque vite en deuxième et contre une dernière fois pour un 4/0 sévère.
A coté de moi Tyra surclasse son adversaire skaven sans prendre le moindre TD, Relax nul et nos trois autres compères enchainent les mauvais jets montrant que j’avais fait une Dulac… j’ai absorbé la chance de tout le monde autour de moi !
Oups c’est une défaite. Je suis surpris, j’avais fait un rêve … mais rien n’est perdu. Si mon rêve s’avère vrai et je ne vois pas comment il peut en être autrement, nous devrions battre les cocoripows en finale, les coiffant ainsi au poteau ! Logique quoi.
Nous repartons donc pour la 6ème ronde en arrière … damned … table 16, c’est la déchéance et pourtant, nous ne sommes pas en janvier… Nous affrontons des américains ! C’est marrant ça, de jouer contre des ricains à la coupe du monde car curieusement ils sont assez peu à faire le déplacement ! Ils sont venus avec les femmes/compagnes qui les soutienne pendant les matchs. J’affronte les Nains de MisterHobbes, un joueur aguerri qui se caractérise lui-même comme « an AssHole » et il faut bien le dire, quand les ricains jouent un rôle, ils ne le font pas à moitié, ce qui est plutôt chouette !
J’aime bien jouer contre des nains ! pour deux raisons c’est que c’est avec cette équipe que j’ai gagné mon premier tournois par équipe et surtout qu’en général ce ne sont pas les meilleurs joueurs qui s’essayent au jeu rugueux des nains. Et pourtant … pourtant quand on joue nains, le placement n’est pas important : il est essentiel ! Enfin bref passons. Je gagne le toss et laisse mon adversaire attaquer. Il est confiant et méticuleux. Il préserve tant ses joueurs que son positionnement me faisant mentir sur ma précédente assertion …
Il fait preuve d’une prudence extrême, il est timide dans son engagement, presque timoré ce qui me convient bien, très bien ! Je place mon double rideau et je le laisse se casser les dents dessus et en dépit d’un fort impact physique (je fini la mi-temps à 6), il ne parvient pas à passer la ligne centrale. Et pourtant, pourtant il aura tout essayé, sur le terrain, comme en dehors me rappelant à chaque esquive que je devrais utiliser une relance parce qu’il a tackle tout en précisant devant ma mine souriante « i know, i’m an AssHole ». A chaque précision, je réponds « thank you » et je lui renvoie mon plus beau sourire ! Mais après avoir eu le droit à 7 « i know, i’m an AssHole », je profite de la présence de sa compagne pour lui répondre : « yep, you are, and it’s very impressive you saw it, but realise this things is the first step, the second one is to not be one ! ». Je conclue en faisant un clin d’œil à sa copine qui s’esclaffe. C’est gagné, en riant elle casse toute velléité de reponse de mon adversaire. Il reste pantois, interloqué quelques minutes avant de reprendre la même litanie.
C’est la mi-temps et j’ai récupéré deux KO… nous serons 8 en face ils ne sont que 10, ça va être simple de marquer !!! Je perds rapidement deux joueurs de plus et je me retrouve obliger à marquer rapidement. Mon « AssHole » d’adversaire n’y peut rien, il se prépare pour le match nul. Mais il n’est plus que 10 contre 8 et surtout il est échaudé par son attaque en demi teinte de la première mi-temps … son placement est certes plus agressif mais beaucoup moins soigné. Il me laisse un boulevard (que je dois percer mais passons) vers son porteur de balle ! Son équipe est presque coupée en deux, il s’avance et je m’engouffre ! je fais tomber la balle une fois, puis deux, mais elle tombe toujours aux pires endroits possibles, elle est inexploitable … impossible pour moi d’en profiter donc jusqu’au tour 5. J’ai besoin d’une esquive 3+ puis 2+ pour aller virer un nain à coté de la balle, d’un ramassage 3+, d’une esquive avec la compétence et d’un gfi … j’ai raté séquence beaucoup plus simples. La tension monte. Mon adversaire est détendu. Il n’a pas vu le move, ou alors il n’y croit pas ! Mon joueur s’élance, 3 puis 2 mais sans tackle cette fois, ça passe. Je blitz le nain, je le repousse, je ramasse la balle… ça passe et TD !!!!!!! J’exulte littéralement, je me lève, je le regarde et je dis calmement : ET BIIIIIIIIIIIMEUHHHHHH , AVEC 6 BONHOMMES !!!! ILS SONT OU LES NAINS ???? BRUUUUUUUUUUUUUUTEUUUUH LES BRUTTTTTTTTTTTEEEEEEES !!!!!
Autour de moi, il n’y a plus un bruit. Les matchs se sont arrêtés. Mon adversaire à la mine fermée, les mâchoires serrées. L’Ass Hole s’est contracté et plus rien ne passera pendant un moment… Juste à coté de moi l’adversaire de Relax est blême lui aussi. Il lui demande poliment de ne pas faire ça, si d’aventure il marquait ! Relax rigole, il a déjà vu pire, bien pire.
C’était peu élégant, mais c’était le moment parfait pour lui rendre l’appareil. C’est un trou de balle ? ok … fine… il a essayé de me déstabiliser pendant tout le match par ses commentaires à la con avec une assurance toute ricaine? ok … cool. Il ne me connaissait pas vraiment, enfin pas encore. Maintenant nous pouvons reprendre. Le match peut encore se solder par un nul. Il est bien décidé à marquer. Il a été sonné, mais il s’est vite reprit le bougre. Il se positionne et concentre toute son attention sur ce but ultime : égaliser. Et comme souvent dans ces cas là, il ne défend pas son porteur qui est de nouveau accessible après un blocage de l’homme arbre. J’ai l’impression de revivre le même drive, quasiment pro format … Les full pétales Jackets s’élancent, récupèrent la balle et je suis à un 2+ (sans relance cette fois) de coller un troisième TD… 1 … flûte !
A côté de moi, Manu s’est fait rincer. Il rate en boucle ses esquives et gaspille ses relances… en dépit d’un destin vraiment capricieux il est à rien de marquer voire de l’emporter, mais Nuffle ne lui laisse pas de répit et c’est la défaite ! Acryosis gagne 2/0 c’est net, Relax nul dans le calme, Manu, Fabien et Zebulon perdent … c’est une nouvelle défaite, une défait qui signe la fin de mon rêve. Je suis abasourdi ! Je pensais vraiment gagner la coupe du monde, mais j’ai dû rater un truc, les petites lignes tout ça … chier…
’’ Journée 3 : tomber 3 fois, se relever 6 !’’:
C’est la gueule de bois. La deuxième journée à doucher nos espoirs les plus fous. Je décide de prendre le bus pour rentrer car même si je ne peux plus gagner, j’aimerai conserver mon intégrité physique et à minima deux pieds intacts. Il nous reste trois matchs pour finir avec brio et aller chercher le top 10.
Je dors plutôt bien, comme toujours. J’ai une certaine appréhension, mais je tente de nouveau de prendre la voiture pour y aller. Je laisse une distance raisonnable entre mes pieds et les pneus et tout se passe bien !
Nous sommes retombés à la table 30. Le choc est sévère et la chute est rude ! Nous y retrouvons le Mordorbihan, des visages biens connus, des potes quoi ! Ils ont l’air moins ravi que nous de cet affrontement. Ils ne s’y attendaient pas ! Je les rassure en leur disant que nous non plus …
Je suis repassé table 1 pour y affronter Cardif et ses nains du chaos. Cardif est en pleine forme, il n’a pas encore perdu de match pendant la compétition et compte bien laisser son compteur de défaite inviolé !
Le match est tendu, il s’applique et me pose énormément de problème ! J’arrive finalement à le coincer sur une aile et je tente de saquer son porteur … sans succès ! 0/0 sur son drive. C’est pas avec ça que je vais être champion du monde des marqueurs … car à défaut de gagner le titre par équipe, j’espère bien arracher quelque chose en indiv ! J’ai du mal à avancer rapidement en seconde. La défense est solide et je ronge mon frein, jusqu’à ce que mon arbre arrive à créer une brèche. Mes joueurs s’engouffrent et le match se termine sur un 1/0 un peu terme, mais très technique . Mes partenaires ont eu un sursaut d’orgueil, nous enchainons les victoires avec un résultat presque parfait : 6/0/0 qui nous propulse à la table 15 pour y affronter les Alféa…
Les Alféas c’est la dream team à l’italienne. Les cocoripows transalpins, le genre de joueurs qui vous font regretter d’être remonté en table 1 ! heu 15 pardon ! mais qu’est-ce qu’ils foutent là sérieux?
Si on m’avait dit que je rencontrerai les Alfea en avant dernière ronde, j’aurais pensé que mon rêve se déroulait sans accroc … mais en table 15 … après deux défaites … c’est plus qu’étonnant !
Je suis toujours table 1 et je vais affronter pour l’occasion Badstorm, l’un des coachs sylvains les plus prolifiques ! Olivier Dulac l’a même qualifié de meilleur adversaire rencontré sur l’année 2024, et dans la bouche du meilleur joueur du monde, ce n’est pas peu dire. Le match promet d’être passionnant !
L’italien est bonhomme, sympathique, courtois. Je suis sûr que le fait que nous nous soyons rencontrés au German n’y est pas étranger. Comme je m’y attendais, il joue à l’italienne ! 4 receveurs, 2 ddgs (strip et frenzy) , 1 lanceur chef, l’homme arbre et des ¾ esquive. J’aime beaucoup cette composition qui est particulièrement mobile. Il souffre d’un léger déficit physique que je vais chercher à exploiter… quand je le pourrais, mais bénéficie d’un véritable avantage tant au niveau de la mobilité qu’au niveau du replacement.
Il va falloir jouer serré si je veux l’emporter. Le plan est assez simple : gagner le toss et le forcer à marquer vite, très vite pour égaliser rapidement et nous lancer dans une véritable course aux TD. Ma première cible sera le lanceur chef, qui est de loin le joueur le plus friable de son équipe, puis les ddg avec une préférence pour l’arracheur qui risque de me poser quelques soucis…
Nous lançons les dés et il gagne le toss damned ! curieusement il décide de me laisser attaquer ! son plan est simple : le harcèlement darwiniste ! il va choisir quelques joueurs cibles et va chercher à réduire drastiquement mon effectif pour me forcer à marquer rapidement et … oui enfin bon vous avez compris quoi !
J’applique un cage calcium + ! comprendre une cage en os renforcée qui ne lui laisse pas l’opportunité de sauter ou d’arracher la balle… et quand bien même le tenterait il, la balle aurait de grande chance d’être parfaitement inexploitable. Nous nous observons en chien de faïence avec un schéma semblable à défaut d’être similaire : il vise mes TQ, je vise ses receveurs et j’en profite pour prendre pied petit à petit dans son camp. Chaque mouvement, chaque frappe est savamment calculée, étudiée de part et d’autre pour qu’aucun de nous ne puisse-t- en profiter. Un tour passe, puis deux, puis trois… je peine à avancer, mais je ne suis pas inquiet car je sais qu’au tour tour 5 voire 6 il va lancer l’offensive comprendre : venir me coller et me mettre la pression dans l’espoir un peu fou que je me rate ou que je parte en cage restreinte ce qui lui permettrait de m’arracher la balle à bas prix !
Pendant ces rounds d’observation l’italien est volubile, il sourit, me flatte ! Il me félicite pour mon jeu, commente mes placements, s’extasie sur le faible nombre d’esquives que je pratique, ce qui le change de ses adversaires habituels surement un peu trop yollo à son gout ! Je le regarde en souriant et je sais au plus profond de moi qu’il essaye, par ses paroles cajoleuses de créer un climat de détente, de me faire relâcher ma vigilance. Certains couinent, maudissant la chance de leurs adversaires, leur peu de chance, l’horreur d’un jeu de dé, vous expliquant qu’ils ne regarderont même votre prochain jet (…) d’autres vous flattent … ce sont les deux faces d’une même et unique pièce : la pièce bullshit et si vous me connaissez un peu, vous savez que je n’ai jamais aimé la crotte de taureau, quelle que soit sa cuisson …
Mais je dois dire, pour être totalement honnête que c’est quand même agréable ! Badstorm présente un visage afffable, sympathique bien loin de la légende des Alféas … car comme vous le savez surement et si vous ne le savez pas je vais vous en parler maintenant, les Alféas en général et Badstorm en particulier sont des coachs à la réputation sulfureuse… Ils aiment râler , pester, hurler, s’agacer, maudire nuffle et la chance démoniaque de leurs adversaires. Les plus policés vous diront qu’ils aiment vivre leur match intensément. Mais ce n’est pas tout … il y a aussi certaines rumeurs qui trainent sur ces joueurs, des rumeurs moins flatteuses et qui sortent clairement du cadre des règles… souvenez-vous du match des Azes contre les Alfeas à la dernière coupe du monde … souvenez-vous de l’embrouille du compte-tour dans lequel un certain Silkoun a failli se faire flouer un tour à cause d’un italien… c’était qui déjà son adversaire ? Ha oui un certain BadStorm…
Mais rassurez-vous, j’ai les yeux rivés sur mon pion de compte tour, il ne me la fera pas à moi, jsuis pas l’genre à m’faire volé par un Materazzi à la petite semaine aussi gentil soit-il. Lorsqu’il arrive sur le 5, Badstorm fait pleuvoir la foudre, invoque le vent, en un mot il relâche la tempête, une mauvaise tempête (tagada tsoin tsoin) ! Comme je le redoutais, il colle l’ensemble de ses joueurs, confiant dans leur capacité d’esquive. Je passe un temps long, très long, interminable pour analyser cette attaque. Je dois regarder une fois, deux fois, trois fois … Je me tâte, je me méfie, j’évalue, je calcule encore et encore mais rien n’y fait … je trouve toujours cette tentative d’encerclement particulièrement maladroite !
J’ai vraiment peur d’avoir raté quelque chose … Le trou qu’il m’a laissé est béant et mon frénétique peut aisément l’exploiter pour permettre à 8 de mes joueurs de passer et de reformer une belle cage en os tour 6 et préparer le tour 7 très sereinement ! Je sais que ce mouvement est décisif pour mon attaque, je fais donc ce que j’ai l’habitude de faire quand je trouve la situation complexe : je place mes dés ! une fig, un dé. Je dois effectuer quelques esquives 2+, rien de fou, mais on n’est jamais à l’abris d’un raté … la première esquive passe, la deuxième aussi, je rajoute deux gfi pour forcer le 5+ voire le 6+ deux dés contre en saut. J’exulte, je me lève, j’expulse un peu de pression. Mon adversaire a repris des couleurs. Il enchaine, mouvement d’un joueur pour annuler les soutiens, saut, il annonce 4+, jette le dé, le rate, et utilise une relance, ça passe, jette un dé pour blocker mon joueur… flèche la balle tombe. J’assiste à cette scène complètement irréelle. Je reste interdit, je regarde mes figs, son move est parfaitement correcte … enfin parfaitement correct avec les fig sur le terrain, mais quelque chose cloche. Je m’étais mis en os, j’en suis plus que sûr vu que j’ai suivi mon schéma à la lettre. Je mets un temps certain à lui faire part de mon désarroi, le temps de comprendre et de remettre les différents bouts dans l’ordre. Je vérifie sur sa fiche… et je comprends … personne ne m’avait dit qu’il avait le pouvoir « Raiding Party » … super , merci les gars … Avec mon anglais incertain je lui explique que son move est impossible. Je sais qu’il a vu mon placement, je sais qu’il sait qu’il était en os… mais alors que je m’attends à une rectification d’erreur, il m’invective ! sa rhétorique est rodée, il se lève, élève la voix, m’explique que j’essaye de tricher parce qu’il a réussi son saut. Je suis scié. Je ne m’attendais pas à ça, pas comme ça, pas avec un bon joueur, pas à la coupe du monde … Je ne prends pas la peine de me lever, je le regarde droit dans les yeux, je n’entends plus la salle, je ne vois plus le plateau ni les figs. J’ai les mâchoires serrés, le regard sombre, je plante mon regard dans le sien et je réitère ma remarque sur un ton nettement moins amicale. Il m’échauffe l’esprit, il gesticule, s’offusque, et répète les même phrases en boucle. Mes mâchoires se crispent, je ressens une frustration intense. Je refais mentalement le déroulé du tour. Je me revois placer les dés en cage, regarder la cage en os, en être satisfait, bouger mes figs, les mettre une à une sur les dés pour faire une belle cage puis son action, son empressement suspect et maintenant lui, debout devant moi interprétant un Raymond Babbitt hésitant et ombrageux ou plutôt sa version italienne Ramono Babito :
« han han ça c’est sûr, le porteur est en première base, han hna ça c’est sûr. C’est parce que j’ai réussi que tu contestes, ça c’est sûr, tu contestes parce que j’ai réussi. »
Je réponds sans me démonter : « Nan je conteste parce que la fig a bougé et tu le sais très bien ».
Il ne se laisse pas impressionner et enchaine « le porteur est mal placé dans la cage, ça c’est sûr, le porteur c’est qui ? qui ? qui est dans la cage ? » avant d’enchainer « C’est parce que j’ai réussi que tu contestes, ca c’est sur, j’ai réussi , et toi tu contestes, tu contestes parce que j’ai réussi. Ca c’est sûr. »
Sa logorrhée m’épuise. Je sais que la fig a bougé, mais je n’ai rien vu. Plus il parle, plus il occupe l’espace et moins je suis capable de penser. J’essaye de m’extraire, mais les « ca c’est sûr » répétés en boucle me cloue. Je sais donc que la fig a bougé, je sais qu’il sait qu’elle a bougé bien qu’il m’affirme le contraire. Je veux dire, il a regardé mes placements depuis le départ, il a vu mon move, je l’ai vu se fermer, c’est le genre de chose qui me marque. Je sais que je me suis bien placé parce grâce au système de dés et que je me souviens avoir regardé, satisfait mon placement à la fin de mon tour pour voir si j’allais mettre d’autres joueurs en tentant des esquives plus acrobatiques. Si je n’avais pas fait ça j’aurais un doute. Pas un doute énorme, hein, mais un doute quand même. Là je n’en ai pas … Je passe rapidement les différentes options disponibles :
- Me lever et lui en coller une… tentant
- Appeler l’arbitre … il va falloir que j’explique en anglais pourquoi il a réussi a enchainer trois jets à une vitesse record avant que je réagisse … compliqué
- Fermer ma gueule … difficile
Je ferme les yeux et je fais le vide dans ma tête. J’élimine le bruit parasite, je plonge au plus profond de moi. Je suis beaucoup trop en colère pour pouvoir continuer ce match sereinement, je cherche la source de mon agacement, je la regarde. J’ai envie de lui crier de partir , qu’elle me gêne, que je n’ai pas besoin d’elle, mais la vérité est ailleurs. Je viens de me faire enculer à sec et ça fait mal … très mal. C’est marrant que dans des moments d’une rare intensité me viennent, parfois, comme ça, des bribes de poèmes, d’inspiration étrange… Si …tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie et sans un geste, sans un soupir, te mettre à rebâtir… si … tu peux être dur… sans jamais être en rage. Si tu peux être brave et jamais imprudent … mais oui c’est ça être un putain de coach de blood bowl, avancer, toujours et encore, ne pas tilter, non surtout pas, mais se sortir les doigts, y aller au couteau, y aller à la kalASH parce qu’au fond je le sais ! l’important c’est … l’instant présent, celui qui va me permettre de bâtir l’instant futur ! Je dois me saisir de ce sentiment et le retourner contre la source de mes problèmes : cheater ! J’ai envie de lui crier « Cheateur, arrête de cheater ! » mais de ma bouche, rien ne sort …
Les matchs de mes partenaires se déroulent dans un silence gêné. L’adversaire de Kaazor lui livre un touchant témoignage que nous pourrions retranscrire par « je déteste quand ils font ça… ». Cet aveu à demi-mot ne m’aide en rien, principalement parce que je ne l’ai pas entendu.... Lorsque j’ouvre les yeux je sais que je suis nické. Je souris, le genre de sourire désincarné qui jure avec mon regard. Je regarde mon adversaire dans les yeux et je projette , je projette, je projette. Qu’est ce que je projette ? j’en sais foutre rien, mais c’est pas beau à voir. Je ne le lâcherai plus du match. Il y a lui, il y a moi, rien d’autre. La balle sort dehors .. évidemment et il peut facilement s’en saisir et partir abandonnant son arracheur et deux de ses joueurs. Il protège le porteur qui demeure accessible avec une action samba qui ne me permettrait pas, si jamais je la réussissais de récupérer la balle. De toutes façons je sais exactement ce que je dois faire : 1/ tuer l’arracheur en le poussant dehors. Je l’annonce à badstorm qui me regarde, narquois. 5+6 … il perd le joueur et son sourire. Je m’occupe des autres joueurs laissés derrière, mais sans succès.
Nous redémarrons la deuxième mi-temps à 11 contre 10, Je suis mené 1/0, il a la balle. Je bouillonne. Je dois absolument me calmer. Maitriser cette colère. Son équipe a un véritable déficit physique que je veux exploiter mais avant tout : je dois me calmer, je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit … je vais au toilette, je marche lentement, je ne vois plus rien, je n’entends plus rien, je suis ailleurs, bloqué dans le passé à revoir en boucle la séquence tout en cherchant quand et comment il avait procédé … il est fort vraiment. Je n’ai rien vu …
Je reviens après 7 longues minutes et je m’assoie et ne regarde que lui. Il ne m’échappera pas , il ne m’échappera plus. Il choisit de placer son danseur frénétique à l’arrière, il va porter la balle… c’est plus sûr … il frappe mollement et consomme sa première relance sur un block raté … c’est con de frapper sans comp… il tente de ramasser la balle : se rate … la balle est au sol, hors d’atteinte, évidemment, mais ses joueurs sont paqués. Je l’étouffe. Je blitz le lanceur , il est hors de question qu’il puisse récupérer et passer la balle en relais. Je colle et j’enferme le reste de ses joueurs. Pour s’en sortir il va devoir jeter des dés, transmettre en zdt ou passer au ddg. Il choisit de passer en force au centre avec un blitz deux dés d’un mec à poil qui rate (double entrepox) , il relance : double entrepox … retour de karma tranquille. Je suis à portée maintenant, je pousse le danseur, récupère la balle et marque en contre tour 2 !
1/1 et il ne lui reste plus qu’une seule relance. J’ai un joueur de plus, il n’a plus de bloqueur naturel, et plus qu’une relance. La situation n’est pas si mal … échaudé par le premier contre la mauvaise tempête recul. Il est en train de me laisser l’avantage. Je continue de le regarder intensément. J’ai deux soucis principaux : 1/ l’empêcher de passer, ce qui , quand votre adversaire joue 4 receveurs peut être compliqué 2/ l’empêcher de transmettre au lanceur quoi qu’il arrive. Ma défense doit être hermétique, impériale. Je ne vais pas lui recoller la pression immédiatement. Il infiltre un receveur à grand renfort de 3+. Sous la pression de mon arracheur, il se refuse à en introduire un second. Ca m’arrange. Mon frénétique le frappe avec une rare assiduité pendant que le reste de mon équipe s’évertue à maitriser le lanceur. Bad Storm a du mal à trouver la moindre solution. Il s’embourbe, crame sa dernière relance en ratant une esquive importante. Tour 7 , il infiltre un deuxième receveur et me laisse l’opportunité unique d’aller chercher la balle sur un 5+ mal senti . C’est tentant mais si je rate c’est la porte ouverte à tous les td ! Enfin surtout à un td de receveur … Il n’a plus de relance, il m’en reste trois. Si je neutralise le receveur le plus proche, il devra tenter une passe 6+ pour marquer… sans relance … je positionne trois joueurs en position de marquer, je ferme le passage et j’envoie mon frénétique sur la cible … je le rate une fois à trois dés, puis une deuxième fois… c’est la guigne. Je relance et je fini par le sonné. J’ai limité grandement sa possibilité de td, son lanceur est entravé, il a besoin d’un 3+, 3+ , 2+ pour le libérer et ne peux évidemment pas lui transmettre la balle, il doit donc blitzer mon premier rideau , tenter une passe 6+ avec son danseur et risque d’interception, et réceptionner 2+. S’il rate la moindre action, je peux contrer. Il regarde, il calcule, il comprend. De mon côté je continue de le regarder, je ne le lâche pas. Ses gestes sont maladroits, il semble déstabilisé. Il compte, il évalue et finalement … il renonce. Et au lieu de se reculer au fond de son terrain, loin de mon arracheur, il décide de faire une défense en H, mais pour cela il doit absolument ramener l’ensemble de ses joueurs collés, sans relance et son laceur … s’il rate l’une des 2 3+ ou le 2+ il me laisse une opportunité unique (sur un 4+) d’’arracher la balle à un dé tout en poussant le porteur sur un coin de sa cage ce qui démultiplie les chances de contre. Le lanceur s’élance … 3 … 3 … 4 … et un petit rush pour terminer le tout… Bon , bon, bon … j’ai un vrai coup à jouer. Je regarde Bad Storm et je lui demande pourquoi… pourquoi il n’a pas reculé ses joueurs et pourquoi il me laisse l’opportunité d’esquiver 6+, d’arracher 3+ et de récupérer la balle pour marquer ? Il pâlit … je prends mon gobelet, je le secoue, je le claque sur la table : 1 … merde… j’utilise la relance d’esquive ! je reprends le même dé, je me recule de trois pas et je secoue bruyamment mon gobelet pendant deux minutes qui doivent lui paraitre … interminable ! J’avance en secouant, toujours, le gobelet et je l’abas, rageur, sur la table. Je le regarde , je regarde le gobelet, je le regarde , puis je soulève le gobelet de mon côté uniquement … c’est un 6. Je le regarde, il est fébrile, j’attends deux secondes de plus, et je lève mon gobelet ! il blêmit …
Je flèche le porteur et arrache la balle qui tombe sur coin, sur un receveur … 3… il a besoin d’un 5+ pour réceptionner, je le sens tressaillir .. il refait tout le cheminement dans sa tête, il sait qu’il s’est mal positionné mais il a déjà utilisé son super pouvoir de « Raiding Party » en première mi-temps et je ne suis pas vraiment disposé à lui en laisser un par drive… son joueur à réception et il a maintenant deux chances sur trois de rater sa réception et ½ que la balle tombe à un endroit plutôt favorable… je me sens en accord avec l’univers, j’ai envie de le remercier pour ce qu’on pourrait appeler un retour de karma dans ta gueule, le genre de choses qui vous réconcilie avec le Monde entier que dis-je le Monde, l’Univers entier oui ! Car nous ne sommes que peu de chance et chacune de nos actions nous emporte ! Alors que je m’attends à ce que la balle tombe en diagonale pour me permettre un ramassage 3+ amplement mérité ! et il relance son dé 6 ! Mais c’est quoi ce bordel ? ha oui c’est un receveur … le dé tombe sur … 6 … fuck ! c’est raté … Adieu veau, vache, cochon, couvée … l’Univers se replis sur lui-même et m’expulse par le plus petit de ses trous. Je tombe sur ma chaise, je suis mort, ce match m’a épuisé, je suis exsangue. La pression est retombée et je me retrouve seul face à mon adversaire. Enfin pas vraiment seul, l’animation que nous avons créé a attiré pas mal de joueurs venus assistés à la passe d’arme. Sam Dulac me fait un calin, ça fait du bien … Putain c’est pas passé si loin … Je me relève, je sers sportivement la main à mon adversaire sans cesser de le regarder dans les yeux, mais mon regard s’est adoucie. Nous ne sommes plus en match, mais je n’oublierai pas, je lui garde un chien de ma chienne ou quelque chose comme ça. Badstorm est toujours décontenancé. Je m’en vais pour me rafraichir. J’ai besoin d’air, d’eau, de bières … oui d’une bière ! je n’en propose pas une à mon adversaire, curieusement. Et quand je reviens 10 bonnes minutes sont passées et je vois une autre source d’agitation. Relax a nullé, Kaazor à nullé, Zebulon à nullé, Tyra à nullé… et acryo vient de prendre un deuxième TD par Panicoblack . Il ne lui reste qu’une chance de tenter le one turn pour nuller à son tour, mais il ne reste que deux minutes au compteurs avant la fin. Les italiens cherchent à gagner du temps. A la tête de cette volonté perturbatrice : BadStorm qui a repris son rôle phare en parlant à Panico. Les secondes passent irrémédiablement. Acryo se positionne, les dés sont jetés convenablement rapidement. Mais il y en a toujours trop à lancer … 1min reste… la balle est ramassée et transmise…. Nous approchons de la fin et Badstorm nous fait un rappel, il remonte sur scène avec son rôle fétiche de superbe autiste en répétant en boucle : it’s over, it’s over, it’s over. Plus vite, plus fort, toujours plus fort gagnant de nouveau de précieuses secondes, les discussions s’engagent, et le jeu lui s’arrête… mais pas le chrono …
L’arbitre apparait presque par magie ! je ne sais foutrement pas d’où il est sorti le bougre ou si quelqu’un est venu le chercher … il arrête le match … c’est fini… c’est dommage de gagner les trois cases nécessaires et de ne pas pouvoir tenter le reste… avec une relance restante ça pouvait clairement passer !
La ronde en général et mon match en particulier me laisse un goût étrange dans la bouche. Moi qui raffole de l’acidité, j’ai de l’amertume… c’est pas de cul hein !
Nous faisons une photo avec nos adversaires, on se sert les mains… c’est un jeu après tout mais je m’étonne vraiment que personne n’ai claqué Badstorm un jour dans sa vie. Comme quoi … direction table 30 pour en finir une fois pour toute.
’’ This is the end : un champion du monde peut en cacher un autre’’:
Sur le chemin, pendant l’entre deux rondes, je fais le tour de la salle pour me calmer, évacuer le stress et me recentrer sur le dernier match. Il s’agirait de bien finir quand même, mais le cœur n’y est plus vraiment. Pendant mon périple je tombe sur de nombreux coachs et aucun d’entre eux ne semble surpris par mon histoire… je me demande au final si ce n’est pas ça le plus triste.
Toute la communauté se rassemble et nous chantons une joyeuse et puissante marseillaise sous les yeux mi agacé mi impressionné de nos homologues du monde entier. Le moins qu’on puisse dire c’est que nous sommes fidèles à la réputation de bruyants relous flamboyants ! LA France OUI MONSIeuR !
L’ultime ronde va se jouer ici et maintenant, mais tous les esprits sont tournés vers la finale franco-francaise. Les archi favoris du tournoi les cocoripows rencontrent les azes… entre les deux les cœurs balancent ! Deux belles équipes constituées de joueurs d’exception et dans la tête de tous les coachs la vieille rengaine « et c’est toujours les azes qui gagnent » tourne en boucle. En face de moi, un skaven et un coach qui se débrouille plutôt pas mal.
On finit à 1/1 à la mi-temps sur son engagement, sans forcer… mes partenaires prennent l’avantage sur leurs adversaires mais tout au bout du couloir, en table 1, c’est l’incertitude qui règne. Simon se fait laver par les bas fonds de Jeff et reprend son drive de deuxième mi temps à 5, Les skavens d’Olivier Dulac font subir un sort analogue aux elfes noirs du sombre Maël ! Clem et Sam donnent tout dans un duel pour le moins incertain… rien n’est fait , nulle part !
Je reprends la deuxième mi temps sans me douter du drame qui se joue plus loin. Je construis mon attaque sans me presser quand mon capitaine vient aux nouvelles.
- S’en est ou pour toi ?
- Le nul a minima, s’il réussit son one turn
- Normalement c’est gagné pour nous
- Je fais quoi du coup ?
- Ce que tu veux, fais toi plaisir !
- Ok cap !
Bon à ce moment là je me dis que je vais tenter de lui bousiller son one turn pour gagner sur un petit 2/1 des familles quand soudain Tyra revient, comme s’il avait eu une fulgurance :
- Marque !
- Ok cap …
Merde alors … je vais devoir changer de stratégie ! le tour d’apres, le 4, je marque mon deuxième td ! sur l’engagement de mon adversaire je joue extremement agressif ! mon capitaine veut que je marque, j’irais donc chercher un autre td ! les skavens se font entourer, dépasser et partent en pampa pour marquer tour 6 ! il me reste deux tours et autant de relances ! j’y vais, je lâche la vanne, et j’enfonce la défense adverse pour aller marquer le troisième et dernier td du matchs ! victoire 3/2 . Je félicite les Brutes pour ce joli parcours, mais je sens une déception réelle dans leurs yeux ! je leur avais annoncé un titre et nous allons repartir avec un classement clairement médiocre. Toutes ces heures d’entrainement, ces joies immenses, et ces déceptions endurées pour RIEN… C’est dur, quand même un peu et je me dis que j’aurais dû en faire plus, j’aurais dû intervenir le match d’avant, créer les conditions de notre réussite … mais c’est comme ça, c’est aussi ça le blood bowl, la déception n’efface rien, ni les bons moments, ni les plus durs, et je suis fier d’avoir été dans l’équipe des Brutes, quel que fut le résultat !
Je reporte mon attention sur la première table, rien n’est fait … sam et clem ont nullé, Olivier l’a emporté et Simon a perdu … pour le reste c’est incertain ! Karaak, Bourpif et Bibi ont encore le destin des leurs dans leurs mains … les tours s’enchainent et les visages se tendent. De part et d’autre la tension monte. Silkoun donne du fil à tordre et à retordre dans un match morts vivants contre sylvains… Les lézards de Karaak cherchent la solution contre les MV d’Hely , et les sylvains de Bibi sont accrochés par les lézards de zoul. Deux nuls sur trois matchs assurent la première place au cocoripow mais vous savez ce qu’est le blood bowl ? c’est un jeu de dés, on cherche toujours à maitriser autant que faire ce peut l’aléa, mais à la fin ce sont les Azes qui gagnent !
La défaite est amère, les rêves brisés laissent une marque palpable sur le visage et dans le regarde de ceux qui sont désormais les vice-champions ! Et en dépit de tout cela, en dépit de la déception, en dépit de l’amertume, en dépit de ces dés capricieux et d’un Nuffle taquin, après avoir rencontré le Triomphe et avoir subi la Défaite, recevant ces deux menteurs d’un même front, et je me dis qu’il faut vraiment que je consulte, c’est pas bien normal de penser à ce bon vieux Rudyard deux fois dans la même journée ! Je les vois donc féliciter chaleureusement leurs adversaires et ça… c’est beau, ça m’émeut. Leur détresse me touche et leur capacité à passer outre m’impressionne !
Deux équipes française en 1 et 2, c’est quand même fou !
Je rejoins mes compagnons d’infortune, ça fait du bien de se retrouver seuls ensemble dans cette foule affairée ! L’heure de la remise des prix est arrivée. Le micro hurle et je n’arrive pas à déterminer si le speaker parle en anglais ou en espagnol … des coachs montent, individuellement sur la scène. Je vois Nabolo pas loin, qui croise les doigts et remue son bassin. Il est venu chercher quelque chose, le titre de champion du monde humain pour les 4 prochaines années, mais il finira deuxième. En revanche, Al Daz est le champion du monde Elfs Pros et Dritzz gagne le titre de plus belle défense indiv. Ca réchauffe le cœur de voir les copains monter sur scène.
Nous arrivons aux titres par équipe, squad la plus violent … il ne reste plus que les meilleurs marqueurs et on pourra applaudir les deux premiers. Le speaker appelle l’équipe championne du monde des touchdown avec son espaglais tout particulier : Lesse Broutaices ! mais personne ne bouge. Il répète : Laisse broutesse et cet appel ressemble de plus ne plus à Les Brutes…sses … on se regarde et on comprend ! on a gagné ! on est champion du monde putain !!!! CHAMPION DU MONDE (de td par équipe certes mais champion du monde quand même ) !
On devance les deuxièmes d’un tout petit TD… le td que mon capichef a eu la clairvoyance de me demander de marquer … comme quoi le retour de kharma… ca arrive parfois ! On monte sur l’estrade, l’ambiance est folle, on est heureux comme des gosses et les Noobzs nous attendent pour faire une vraie haie d’honneur, on claque dans des mains, comme si on avait fait quelque chose de fou, d’extraordinaire, c’est énorme, merci les copains !
Merci à mes partenaires, mes potos, les coachs que j’ai eu plaisir de croiser, de saluer, d’embrasser pour ce moment magique, encore une fois et merci à ceux qui ont eu le courage de tout lire … c’était long , mais pensez que pour moi à écrire c’était pire !
Bisous les chouchous !
Sebco, NodeR, kaazor, Clement0, Zahiko, Tyra, Oun et aiment ce message
"Go The Hakes !!"
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Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Ven 24 Nov - 13:13
Nous attendons toujours le virement promis pour votre 6-0-0 contre nous ronde 7
En vous remerciant
Très sympa à lire pour le moins
Ashrame
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Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Ven 24 Nov - 13:15
Vous n’avez rien reçu???
dragou
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Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Ven 24 Nov - 13:55
Hahahah le kiff totale, merci pour la lecture
Tyra
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Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Ven 24 Nov - 14:41
Pas trop tôt.
Le Bon Nauth
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Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Ven 24 Nov - 14:43
Superbe compte-rendu, j'étais pris dedans! Quelle déception cette ronde contre les Alféas, c'est clairement pas à leur honneur. Ton match contre BadStorm est un testament à sa lourdeur, et le one turn annulé d'Acry un autre. Content que le podium soit 2/3 français, ça leur fera la botte.
"Go The Hakes !!"
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Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Ven 24 Nov - 15:24
Ashrame a écrit:
Vous n’avez rien reçu???
Oui enfin une leçon, si.
Mais pas le reste en espèces sonnantes et trébuchantes
Tulkas
Nombre de messages : 3544 Age : 42 Localisation : Under the sea
Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Ven 24 Nov - 15:47
J'ai pas aimé le passage de ton match Italien ... Tu as bien retranscrit tes émotions et ça fait aussi peu de bien à la tête de partager tes émotions
Dernière édition par Tulkas le Mar 5 Déc - 15:08, édité 1 fois
Ashrame
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Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Ven 24 Nov - 15:58
Tulkas est une mauvaise tempête !!!
shogun
Nombre de messages : 1628 Age : 46 Localisation : Massif de la Chartreuse
Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Ven 24 Nov - 18:04
Juste hallucinant le match vs alfea.
Bien sur aucune preuve mais bon c'est pas le 1er dossier !
Punaise être obligé de se dire "faut que je surveille mon adversaire à partir du t0 " c'est dingo quand même
Relax
Nombre de messages : 38 Age : 42 Localisation : Angers
Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Dim 3 Déc - 22:51
Yeepa, joli résumé mon Ash. C'était une chouette WC !
Obsidian
Nombre de messages : 2081 Age : 45 Localisation : Lyon
Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Mar 5 Déc - 15:01
Relax a écrit:
Yeepa, joli résumé mon Ash. C'était une chouette WC !
résumé ??
C'est presqu'aussi long que l'attente pour bouffer le midi !
shogun aime ce message
dragou
Nombre de messages : 50 Age : 36 Localisation : Belgique !
Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe) Mer 6 Déc - 14:41
Obsidian a écrit:
Relax a écrit:
Yeepa, joli résumé mon Ash. C'était une chouette WC !
résumé ??
C'est presqu'aussi long que l'attente pour bouffer le midi !
Mais la différence c'est qu'ici c'était bon !
Obsidian et Ashrame aiment ce message
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Sujet: Re: Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe)
Lesses Broutesses, Champion du monde (de td par équipe)